lundi 31 mai 2021

Modell zu einem Galawagen König Ludwigs II. / Modèle réduit de carrosse de gala pour le roi Louis II de Bavière

ca. 1873
im Marstall Museum (Schloss Nymphenburg München)

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König Ludwig und sein Schützling

Hedwig Courths-Mahler veröffentlicht ihren romantischen historischen Roman "König Ludwig und sein Schützling" unter dem Pseudonym Hedwig Brand. Das Buch erschien 1911 bei Richard Hermann Dietrich in Dresden, am 25. Jahrestag des tragischen Todes des Königs, der sich am 13. Juni 1886 im Starnberger See ereignete. Der Schützling des Königs ist das Kind eines Försterehepaares, das in einem Wald bei Schloss Hohenschwangau lebte. Der König freundet sich bei einer zufälligen Begegnung mit dem Mädchen an und will ihr die bestmögliche Ausbildung zukommen lassen. Das kleine Mädchen, Walpurga Malwinger, genannt Burgerl, war musikalisch und gesanglich begabt und der König förderte ihre musikalische Ausbildung. Das Kind wuchs zu einer schönen jungen Dame heran. Eines Tages hörte Richard Wagner sie singen und geriet sofort in den Bann ihrer wunderbaren Stimme.

Ein Buch, das Freunde von Ludwig II. und Richard Wagner begeistern dürfte.

ISBN 9783753464282

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La pupille du roi Louis II de Bavière de Hedwig Courths-Mahler


ISBN : 9782322230464
C'est en 1911 que Hedwig Courths-Mahler publia son roman sentimental historique König Ludwig und sein Schützling (« La pupille du roi Louis II de Bavière ») sous le pseudonyme d'Hedwig Brand. 110 ans après sa publication ce roman wagnérien est enfin traduit en français.
La protégée du roi est l'enfant d'un couple de forestiers vivant au coeur d'une forêt proche du château de Hohenschwangau. Au hasard d'une rencontre, le roi se lie d'amitié avec la petite fille au point de vouloir lui assurer la meilleure des formations scolaires possible. La petite fille, Walpurga Malwinger, dite Burgerl, est douée pour la musique et le chant et le roi favorise sa formation musicale. L'enfant grandit et devient une ravissante jeune fille. Un jour le hasard veut que Richard Wagner l'entende chanter et tombe immédiatement sous le charme de sa voix merveilleuse...

Un conte initiatique qui devrait ravir les amis de Louis II et de Richard Wagner.

Pour lire un extrait et/ou commander le livre, cliquer sur https://www.bod.fr/librairie/la-pupille-du-roi-louis-ii-de-baviere-hedwig-courths-mahler-9782322230464

Disponible en version papier ou en Ebook, aussi via la FNACAmazon, Decitre, le Furet du nord, Hugendubel, etc.

Elisabeth, Kaiserin von Österreich, mit einem Reitpferd im Gebirge

Détail



Gemälde von Johann Haag, Wien 1873
in Marstall Museum - Schloß Nymphenburger - München

 

dimanche 30 mai 2021

Louis II de Bavière, le roi Pygmalion —un article de Jolanta Łada-Zielke

La journaliste Jolanta Łada-Zielke a récemment publié sur Klassik begeistert un article intitulé Louis II de Bavière, le roi Pygmalion (König Ludwig II. als Pygmalion), dans lequel elle présente la nouvelle édition du roman König Ludwig und sein Schützling de Hedwig Courths-Mahler, un roman historique que j'ai traduit en français éditée sous le titre La pupille du roi Louis II de Bavière. Elle m'a autorisé à publier ici la traduction de son compte-rendu.

Compte-rendu du roman La pupille du roi Louis II de Bavière — une histoire d'amour platonique, d'amitié bienveillante qui évoque la musique de Richard Wagner

    Puisse ce qui est arrivé à la petite Walpurga Malwinger appelée Burgerl être le lot de chaque enfant joyeux ! La jeune fille est le personnage central du roman historique romantique La pupille du roi Louis II de Bavière (König Ludwig und sein Schützling) de Hedwig Courths-Mahler (1867-1950), que l'autrice avait publié sous le pseudonyme de Hedwig Brand. Le livre a été publié par Richard Hermann Dietrich à Dresde en 1911, à l'occasion du 25ème anniversaire de la mort tragique du roi dans le lac de Starnberg. Hedwig Courths-Mahler fut l'une des autrices préférées de la génération de la guerre.    
    Une nouvelle édition de l'ouvrage vient d'être publiée, 110 ans plus tard, par les éditions BoD à la fois dans la version originale allemande ((ISBN-13 : 9783753464282) et pour la première fois en traduction française (ISBN : 9782322230464). Luc-Henri Roger, déjà connu de nos lecteurs, l'a transcrit d'après l'original en écriture gothique et en a rédigé la postface avec la biographie de l'autrice. Auparavant, il avait déjà traduit le livre en français, publié par la division française des éditions BoD sous le titre La pupille du roi Louis II de Bavière.    
   "Après terminé la traduction, je me suis dit qu'il serait également intéressant de republier le texte original allemand, puisqu'il n'était plus disponible dans son intégralité.", nous dit Luc-Henri Roger.
    La Galathée du roi est la fille d'un couple de forestiers qui vivaient dans une forêt près du château de Hohenschwangau. Louis II, séduit par la simplicité, l'honnêteté et la franchise de la petite fille, se lie d'amitié avec elle. Le bavardage de Walpurga en dialecte bavarois le distrayait de ses soucis. Il appelle la jeune fille son chasse-soucis, son rayon de soleil et son petit oiseau des bois. Dès leur rencontre, Walpurga prend immédiatement soin du roi avec une grande spontanéité. À la remarque de ses parents qui lui font observer qu'il n'est pas convenable de s'adresser au souverain en le tutoyant, la petite fille répond : "On tutoie bien le bon Dieu, alors je peux bien aussi tutoyer le roi !"    
   Le roi décide d'offrir un meilleur avenir à sa petite amie. Il ne s'occupe pas directement de son éducation, mais organise son séjour dans l'établissement d'enseignement de la doctoresse Moritz à Munich, dont il prend tous les frais en charge. Après avoir découvert par hasard que la jeune fille a une voix merveilleuse, il lui offre également une éducation musicale.
   Ce récit idyllique n'est cependant pas sans anicroche. L'institut munichois accueille des fillettes issues de familles aristocratiques bavaroises, qui réagissent avec une moquerie amusée, voire avec mépris, lorsqu'elles font la connaissance de leur nouvelle camarade de classe, qui ne s'exprime pas en haut allemand et est habillée en costume paysan traditionnel (le dirndl bavarois). Elles complotent même pour la faire expulser de leur établissement huppé. Dans cette société hostile, cependant, il y a une autre jeune fille tout aussi solitaire que Burgerl, et les deux enfants se lient d'une amitié durable. Avec le temps, les camarades de Burgerl finissent par comprendre que "la noblesse de cœur est plus précieuse que la noblesse de naissance".
    La petite fille résolue devient une belle jeune femme dont même Richard Wagner admire la voix. La première rencontre de Walpurga avec le compositeur est décrite en termes de conte de fées. Au cours d'une promenade en forêt pendant l'été 1876, Walpurga se met à chanter l'air d'Elisabeth du Tannhäuser à la vue du château de Neuschwanstein : "Dich, teure Halle, grüße ich wieder." Louis II et Wagner surprennent la jeune chanteuse qui se croyait seule dans la forêt. "Richard Wagner était aux anges en écoutant cette voix claire comme de l'or, fraîche comme le printemps, et qui donnait une brillante prestation malgré une formation insuffisante", peut-on lire. Le compositeur veille à ce que Walpurga reçoive une formation professionnelle et suit personnellement ses progrès.
    Le 8 octobre 1880, elle est intégrée dans la troupe de l'opéra royal, où elle fait ses triples débuts dans les rôles d'Elisabeth dans le Tannhäuser, d'Evchen dans les Maîtres chanteurs et de Sieglinde dans La Walkyrie. Si l'on en croit Hedwig Brand, Walpurga "chantait vraiment de telle manière que les malades pouvaient retrouver la santé et les vieux la jeunesse".
    On sent tout de suite que c'est une femme qui a écrit cette histoire dans le style du XIXe siècle : du sentiment, du sentiment, du sentiment ! L'autrice raconte l'histoire à la manière d'un conte de fées, mais montre aussi à quel point le peuple bavarois aimait son roi. À certains endroits, le langage du roman est un peu pathétique, les déclarations du roi et de Walpurga, devenue adulte, pleines de grandeur. Cependant, il n'y a pas de happy end artificiel, ce qu'on n'attend pas vraiment quand on connaît la vie de Louis II. En revanche, et la chose est vraisemblable, chaque fois que le roi visite la cabane du forestier, il parvient à tout oublier du monde extérieur, des intrigues de la cour et des ennemis présents dans son  immédiat entourage. Le roi aspirait à la simplicité.Et par la suite, la protégée du roi devenue adulte continuera à lui apporter un grand soulagement.
    On ne parlait pas de "dépression" à l'époque. L'autrice ne donne aucun nom à la maladie du roi car elle observe son état du point de vue de sa protagoniste, qui sent intuitivement que son roi bien-aimé est fatigué de la vie et malheureux. "Il savait, après tout, de lui-même combien l'homme peut être seul et malheureux aux plus hauts sommets de la vie". La scène de la séparation entre Louis et sa protégée est décrite en termes particulièrement dramatiques. Walpurga, qui a déjà connu le succès en tant que chanteuse wagnérienne, préférerait s'occuper du roi et le soigner pendant sa maladie. Il ne le permet pas, car la chanteuse et sa voix magnifique appartiennent au monde qu'il va bientôt quitter. En guise d'adieu, Walpurga chante pour Ludwig le lied  "Die linden Lüfte sind erwacht" de Franz Schubert.

    L'histoire racontée par Hedwig Brand s'appuie sur des faits historiques authentiques. Walpurga assiste à la pose de la première pierre du château de Neuschwanstein et est même invitée à la première de L'Anneau du Nibelung à Bayreuth en 1876. L'autrice donne les dates exactes des représentations des opéras de Wagner qui ont eu lieu à l'opéra royal de Munich. Luc-Henri Roger précise dans la postface que Walpurga Malwinger est inspirée par le personnage de la chanteuse croate Mathilde Mallinger (1847-1940), qui a en fait été découverte par Richard Wagner. La portée de ce roman dépasse définitivement les conventions de l'époque.
     "Ce roman, comme beaucoup d'autres de Courths-Mahler, comporte un message sous-jacent au récit, à savoir que les femmes peuvent accéder à un statut social supérieur grâce à leurs talents et à leur travail", a déclaré M. Roger. " Le roi Pygmalion donne un fameux coup de pouce, bien sûr, mais il est aussi persuadé que Walpurga aurait pu accéder par ses propres moyens à une brillante carrière, en empruntant probablement des chemins plus difficiles. Je vois un parallèle évident entre le destin de Walpurga et celui de l'autrice Courths-Mahler. Ce chemin pour échapper à la pauvreté passe par le travail, les études, la vocation artistique (qu'il s'agisse d'écrire ou de chanter), et une ferme détermination à se réaliser et à servir son art. C'est de la promotion sociale à l'aide de l'art."

    Malgré tous ses défauts et archaïsmes, je me suis demandé pourquoi j'ai pleuré en lisant ce roman. POURQUOI ? Mes larmes sont la meilleure critique.

                                                                    Jolanta Łada-Zielke, le 24 mai 2021, 
                                                                    pour Klassik-begeistert.de et klassik-begeistert.at.

    La journaliste et chanteuse Jolanta Łada-Zielke, 49 ans, est née à Cracovie, a étudié la langue et la littérature polonaises à l'université Jagiellonian, puis a obtenu un diplôme de journalisme à l'université pontificale de Cracovie. Parallèlement, elle obtient un diplôme de chant à l'école supérieure de musique Władysław Żeleński de Cracovie. En tant que journaliste, Jolanta a été employée pendant dix ans à la station de radio académique de Cracovie, coopérant également avec Radio RMF Classic, et Radio ART à l'occasion du festival de Bayreuth. En 2003, elle a reçu une bourse de l'Institut Goethe de Cracovie. En 2007, elle a reçu la médaille du jubilé des 25 ans de l'université pontificale pour son travail journalistique. En 2009, elle a déménagé en Allemagne. Elle vécut d'abord à Munich. Depuis 2013 elle vit à Hambourg, où elle travaille comme journaliste indépendante. Ses articles sont publiés dans le magazine musical polonais Ruch Muzyczny, dans le magazine de théâtre Didaskalia, dans Moje Miasto le magazine culturel pour les Polonais de Bavière et du Bade-Wurtemberg  et sur le portail en ligne Culture Avenue aux États-Unis.  Jolanta est une choriste et une soliste passionnée. Son répertoire comprend principalement des chants sacrés et artistiques, ainsi que des chansons à succès des années 20 et 30. Elle est rédactrice pour Klassik-begeistert.de depuis 2019.

Pour contacter la journaliste : https://www.facebook.com/jolanta.lada.7

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La pupille du roi Louis II de Bavière

de Hedwig Courths-Mahler

disponible en version papier ou en Ebook, 

via la FNACAmazon, Decitre, le Furet du nord, Hugendubel, etc.


ISBN : 9782322230464

C'est en 1911 que Hedwig Courths-Mahler publia son roman sentimental historique König Ludwig und sein Schützling (« La pupille du roi Louis II de Bavière ») sous le pseudonyme d'Hedwig Brand. 110 ans après sa publication ce roman wagnérien est enfin traduit en français.


La protégée du roi est l'enfant d'un couple de forestiers vivant au coeur d'une forêt proche du château de Hohenschwangau. Au hasard d'une rencontre, le roi se lie d'amitié avec la petite fille au point de vouloir lui assurer la meilleure des formations scolaires possible. La petite fille, Walpurga Malwinger, dite Burgerl, est douée pour la musique et le chant et le roi favorise sa formation musicale. L'enfant grandit et devient une ravissante jeune fille. Un jour le hasard veut que Richard Wagner l'entende chanter et tombe immédiatement sous le charme de sa voix merveilleuse...

Un conte initiatique qui devrait ravir les amis de Louis II et de Richard Wagner.

Pour lire un extrait et/ou commander le livre, cliquer sur https://www.bod.fr/librairie/la-pupille-du-roi-louis-ii-de-baviere-hedwig-courths-mahler-9782322230464






Un conseil par jour — Le céléri peut soulager les douleurs du rhumatisme — Les astuces du temps passé

UN CONSEIL PAR JOUR

in Le Figaro du 18 mai 1879

A en croire les journaux de Londres et de New-York, on vient de découvrir une bien précieuse qualité dans le céleri. En mangeant régulièrement et copieusement de ce légume, il en résulte une guérison radicale du rhumatisme.
Voici comment le céleri s'accommode comme médicament. Coupez en petits morceaux et faites bouillir jusqu'à ce qu'il devienne très tendre. Le bouillon doit être pris comme boisson, et la pulpe mélangée de lait, d'un peu de farine et de muscade, est un légume fort alléchant.
Les martyrs du rhumatisme feraient bien d 'essayer de ce régime, s'il ne fait pas de bien, ne peut pas faire de mal.
N.-B. Prière à ceux de nos lecteurs qui auraient éprouvé l'efficacité de ce remède,de vouloir bien nous le faire savoir.

Jean de Paris

Céléri (Alpium graveolens)





Le couple impérial autrichien au musée de la porcelaine de Nymphenburg



Deux gobelets d'un service présenté au musée de la porcelaine de Nymphenburg, situé au premier étage du Marstallmuseum (dans une aile du château de Nympheburg). 

samedi 29 mai 2021

Un conseil par jour — Le cosmétique au jus de fraise — Astuces du temps passé

UN CONSEIL PAR JOUR

in Le Figaro du 28 mai 1878

C'est auprès des coquettes que la fraise a droit au plus grand succès. Ce fruit délicieux est le plus adoucissant des cosmétiques ; il était, du reste, très en faveur auprès de Poppée, la femme de Néron. On prend une poignée de fraises et l'on en exprime le jus à travers une mousseline. Le soir même, avant de se coucher, on se lave d'abord le visage à l'eau pure. Lorsque les pores de la peau sont ouverts par cette première immersion, on se lave une seconde fois avec le jus de fraises. Presque aussitôt après, les rougeurs, les boutons, fréquents en cette saison, disparaissent ; la peau devient souple, fraîche, satinée. 

Jean de Paris.

Cueillette des fraises à Plougastel

Les cigarettes de l'impératrice Elisabeth

      Sissi fumait comme une cheminée, c'est ce que nous apprend l'Indépendant des Basses-Pyrénées du  28 juillet 1891 dans un article intitulé "Les femmes qui fument" dont voici l'extrait concernant l'impératrice :

    Car les femmes du monde fument à qui mieux mieux, et l’exemple leur vient de haut. Jugez-en plutôt : l'impératrice Elisabeth d'Autriche fume trente à quarante cigarettes turques ou russes chaque jour et, depuis de nombreuses années, elle a l'habitude de tirer quelques bouffées d’un énorme cigare italien de grossière fabrique, après son dîner, tout en savourant sa tasse de café maure. Sur sa table à écrire, on voit toujours une boite en argent, d'un beau travail de repoussé ; elle est remplie de cigarettes ; à côté, un porte-allumettes en jade et un large cendrier en or. S. M. Apostolique allume, presque machinalement, cigarette après cigarette, surtout lorsqu'elle se trouve au château de Gödöllö, dont elle affectionne la bibliothèque, avec ses beaux panneaux de chêne sculpté, ses tapisseries des Gobelins et ses trophées de chaise. Qui peut examiner à loisir la main frêle et blanche do l'impératrice, y découvre, au pouce et à l'index, la faible tache jaune qui dénonce la fumeuse de cigarettes.

    L'article est repris, sans citation de source et dans un autre contexte par le Voleur illustré du 23 août 1894 et par le journal hebdomadaire illustré parisien La Joie de la maison du 30 août 1894.
    Le Courrier de Saône-et-Loire avait lui aussi repris l'info le 8 mai 1892, ajoutant que les sœurs de Sissi, l'ex-reine de Naples et la duchesse d'Alençon, fumaient également. L'article du Courrier est très british puisqu'il est intitulé " Cigarettes all right! "

    Je lis par ailleurs que la mère Esterhazy, une comtesse rapporteuse qui lui avait été imposée comme première dame d’honneur et maîtresse de chambre, avait constaté que la jeune impératrice fumait, et ne manqua pas d'aller cafarder chez la belle-mère de Sissi, la mère de l'empereur François-Joseph. Et de raconter que, doux Jésus ! Sissi faisait de plus venir ses cigares de l'étranger ! La chaîne de la médisance continua, l'archiduchesse se serait aussitôt rendue chez son empereur de fils pour dénoncer le vice de sa belle-fille. Une femme qui fume, quelle honte ! Mais une impératrice ! En plus elle fume à table, non mais ! Le médecin de la cour, le Dr Seeburger, ajouta qu'une femme ne pouvait remplir ses devoirs maternels si elle fumait, ce qui dût mettre l'archiduchesse Sophie aux anges...
    François-Joseph en aurait parlé à Sissi, lui signalant peut-être que seules les actrices et les demi-mondaines fumaient, mais l'impératrice continua de se faire plaisir.
    La nicotine, on le sait, est une drogue dure dont il est fort difficile de se libérer. Mais ce n'était pas la seule qu'appréciait l'impératrice qui faisait aussi usage de cocaïne, une substance qu'à la fin du 19ème siècle on considérait comme sédatif et anti-dépresseur, et qui fut longtemps en vente libre. Je lis que Sissi ne se déplaçait jamais sans sa trousse à cocaïne, ... à vérifier. (Il semble que la dite trousse soit visible au musée de Vienne). 

    Ceci dit, le petit cousin de Sissi, le roi Louis II de Bavière, fumait lui aussi. Voir notre article.

Le sabayon était-il l'entremets préféré du roi Louis II de Bavière ?


Voici ce que je découvre dans le Figaro du 1er décembre 1881 :

UN CONSEIL PAR JOUR

Nous continuons notre cours de cuisine royale et cosmopolite.

L'entremets préféré du roi de Bavière. Mélangez bien avec une bouteille de vin de Johannisberg (ou d'un grand crû du Rhin), quatre œufs blancs et jaunes, puis encore quatre jaunes ; et, ensuite, une demi-livre de sucre et de la cannelle en bâton. Mettez le tout sur le feu, dans une casserole de terre, remuez vivement les diverses substances, jusqu'à ce quelles viennent à mousser. Alors servez cette mousse dans des pots à crème.

Jean de Paris.

Je lis par ailleurs que le Schloss Johannisberg fait définitivement partie des meilleurs domaines viticoles au monde. Louis II voulait certainement qu'on lui réserve les meilleurs des vins. Je ne connais pas cette recette, mais cela me fait penser au sabayon... J'ajouterais un filet de citron. Délicieux certes, mais pas bon ni pour la ligne ni pour les dents,

Qu'est-ce que cela évoque pour vous ? D'autres sources recoupent-elles l'information !


vendredi 28 mai 2021

Un conseil par jour — Se débarrasser des limaces immondes — Astuces du temps passé

UN CONSEIL PAR JOUR

La limace immonde fait un tort immense aux jardins potagers ; il faut donc s'en débarrasser. En voici le très simple moyen Vous prenez des feuilles de chou et de salade, vous les mettez dans un four et les faites chauffer jusqu'à ce qu'elles soient devenues molles. Alors vous les frottez de beurre ou de graisse non salée, et vous les placez aux endroits infestés par les limaces. Au bout de quelques heures, les feuilles sont entièrement couvertes des bêtes visqueuses, et il est fort aisé de les détruire.

Jean, de Paris.

in Le Figaro du 11 juillet 1878


in Adams, Lionel Ernest (1854–1945) 
 The collector’s manual of British land and freshwater shells. 
Second Edition. Taylor, Leeds, 1896


Wallfahrtskirche Sankt Anton — Partenkirchen — 30 Bilder — Église Saint Antoine — 30 photos
































Bilder / Photos © Luc-Henri Roger 2021

Mehr Infohttps://franziskaner.net/haeuser/gap/















 

König Ludwig II. in der Ludwigstasse in Partenkirchen (2) — 5 Bilder — Le roi Louis II dans la rue Ludwig à Partenkirchen — 5 photos

Lüftlmalerei / Peinture murale



Bilder © Luc-Henri Roger


 

La Sylphide dans la version de Pierre Lacotte au Ballet d'État de Bavière — Quatrième partie

Maria Taglioni (1804-84) in  La Sylphide, Souvenir d'Adieu  (6 lithographies d'Alfred-Édouard Chalon, 1845) Nous poursuivons notre e...