mercredi 31 janvier 2024

Schuhplattler et Schwuhplattler — Tradition et modernité bavaroises au Theater-am-Gärtnerplatz

D'Schwuhplattler 
© Marie-Laure Briane

Le Theater-am-Gärtnerplatz fait actuellement le buzz avec sa nouvelle production de l'opérette viennoise Der Vogelhaendler (Le marchand d'oiseaux) que l'Autrichien Carl Zeller composa en 1891. Le livret plaçait l'action dans le Palatinat électoral mais le metteur en scène Bernd Mottl l'a remise au goût du jour en la réorientant dans la Bavière actuelle et en faisant intervenir des éléments du folklore contemporain : le théâtre a convié à la scène un groupe de Schuhplatter gay, de forts gaillards qui mixent la tradition d'une danse bavaroise avec la modernité queer et qui ont baptisé leur groupe de danseurs les Schwuhplattler, un succulent mot-valise que nous allons tenter d'expliquer ici.  

Mais qu'est-ce donc que le  Schuhplattler?

Le Schuhplattler est une danse folklorique austro-bavaroise qui remonte à des temps très anciens: même si la dénomination de la danse n'est attestée que depuis la moitié du 19ème siècle, la danse en elle-même fut déjà décrite en l'an 1050 par un moine de l'abbaye du Tegernsee dans un poème intitulé Ruodlieb. Cette danse folklorique est vivante dans les Alpes orientales: la Bavière supérieure (Oberbayern), les états autrichiens du Tyrol et de Salzbourg, et au Tyrol du Sud.

À l'origine, il s'agissait d'une danse de séduction exécutée par des jeunes gens qui cherchaient à impressionner par leurs prouesses des jeunes filles en âge de se marier. Une danse qui faisait en quelque sorte office de parade nuptiale.  Les danseurs se tapent rythmiquement les cuisses, les genoux et les semelles de leurs chaussures dans des mouvements agiles et rapides en rivalisant d'adresse.

Aujourd'hui, la pratique de cette danse est maintenue très vivace par des associations dénommées "Trachten-Vereine" : des associations de personnes (Vereine) qui portent le Tracht, le vêtement bavarois traditionnel, dont la pièce essentielle est le Lederhose, la culotte de peau. En français, on parle souvent de danse tyrolienne.

L'origine de la danse est clairement hétérosexuelle, on peut le comprendre.

Les Schuhplattler gays :les Schwuhplattler

La langue allemande se prête parfois aussi aux jeux de mots. Un groupe de gays a décidé en 1997 de constituer la première association gay de Schuhplattler. Or il se fait qu'en allemand gay se dit aujourd'hui Schwul. Et c'est presque tout naturellement que l'association des Schuhplattler gays s'est baptisée d'Schwuhplattler!

Au départ, deux copains Schuhplattler, Sepp et Schorsch,  ont eu l'idée d'inviter quelques amis gays qui pratiquaient cette danse folklorique dans diverses associations pour danser entre gays. Une dizaine d'invitations ont été lancées et déjà après quinze jours un petit groupe de gays composé de six danseurs et deux musiciens Schuhplattler était formé ! Le groupe s'est étoffé et constitué en association en 2001 sous le nom de Schwuhplattler. Il se produit lors de manifestations gays, mais aussi à l'occasion d'anniversaires, de festivals, etc. Le groupe est officiellement reconnu comme groupe de danses folkloriques par les autorités bavaroises. Il participe aujourd'hui au succès de la nouvelle production du théâtre de la Gärtnerplatz pour la plus grande joie du public. Les six Schwuhplattler dansent à divers moments du spectacle et quand la princesse électorale Marie, déguisée en paysanne, offre un bouquet de rose à Adam, le marchand d'oiseaux, les Schwuhplattler ont une rose entre les dents et forment trois couples qui dansent tendrement. Marie entonne la fameuse chanson "Schenkt man sich Rosen in Tirol", bientôt reprise par tous.



mardi 30 janvier 2024

La salutation angélique en l'église Saint-Laurent de Nuremberg / Englischer gruß in St. Lorenz Nürnberg





Photos © Luc-Henri Roger

[FR] Le sculpteur de Nuremberg, Veit ou Gui Stoff, exécuta dans le style d'Albert Dürer dont, peut-être, il était l'élève, des ouvrages également fort remarquables, parmi lesquels on cite surtout la Salutation angélique qu'il fit dans l'année 1518 pour l'église de Saint-Laurent de Nuremberg. Devant l'autel et à une élévation suffisante, on voit pendre librement de la voûte, au milieu d'un rosaire de 13 pieds de haut et de 11 pieds de large, les figures en bois peint et doré de la Sainte-Vierge et de l'ange Gabriel, entourés d'autres petits anges. Au-dessus du rosaire, on a représenté Dieu le Père, aussi au milieu d'anges en adoration et porté par un autre ange. Dans le rosaire lui-même, on a placé de petits bas-reliefs ronds qui ont pour sujet les sept joies de Marie, et tout au-dessous se trouve le serpent dont la Vierge doit écraser la tête. Les têtes de ces figures sont un peu rondes, et leurs formes ne sont pas des plus belles, mais elles ont beaucoup de noblesse, et quoique les draperies voltigeantes et découpées offensent les règles de la plastique, cet ouvrage n'en tiendra pas moins un rang très-distingué. La pensée d'avoir suspendu librement en l'air une pareille composition dont tous les contours se détachent nettement est originale, et l'exécution en est très-soignée. Cette sculpture s'étant détachée en 1817, se brisa en mille pièces, mais on parvint à la restaurer très-habilement. (in M. Rigollot, Histoire des arts du dessin,   Dumoulin,  Paris, 1863.)

Englisches Gruss, le Salut angélique, ou même appelé l’Annonciation du Rosaire. Superbe chef-d’œuvre de sculpture gothique allemande exécuté entre 1517 et 1519 par le grand Veit Stoss commandé par le noble Anton Tucher. Il montre les figures de Marie et de l’archange Gabriel au moment de l’Annonciation. Les figures sculptées grandeur nature en bois peint et doré sont inscrites dans un cercle de 372 × 320 cm composé de 55 roses dorées où sont fixés sept médaillons avec les Sept Joies de Marie. À l’intérieur du cercle se trouve une volée d’anges de la musique, suspendus sous un serpent avec de la pomme dans la bouche et dominant toute la scène, au sommet, la Bénédiction du Père. (Wikipedia)

[DE] Das 1517/18 von Veit Stoß (ca. 1447-1533) im Auftrag von Anton II. Tucher (1458-1524) gefertigte Schnitzwerk in der Nürnberger St. Lorenzkirche zeigt die Szene des biblischen Engelsgrußes: In dieser verkündet der Engel Gabriel der Jungfrau Maria, den Sohn Gottes zu gebären. Umrundet ist diese Darstellung von einem Rosenkranz, zumeist musizierenden Engelchen und sieben Medaillons mit Szenen aus dem Leben Christi und Mariens; darüber thront Gott-Vater, auf der unteren Seite befindet sich die Paradiesschlange. Nach Einführung der Reformation in Nürnberg 1525 wurde der Engelsgruß verhüllt. Erst ab dem 19. Jahrhundert wurde das mehrmals restaurierte Kunstwerk wieder offen im Hallenchor der Lorenzkirche gezeigt.(Historisches Lexikon Bayern) 

#nuernberg #Bayern

Un buste français de Wagner fait face à l'opéra de Nuremberg

Le Richard Wagner Verein Nürnberg, le Cercle Richard Wagner de Nuremberg, a offert aux théâtres municipaux de Nuremberg le buste de Wagner réalisé par le sculpteur français Jules Jouant. Il est en bonne place, il fait face à l'opéra, sur la place Richard Wagner à Nuremberg.

Le Parisien Auguste Jules Alphonse Jouant (1882–1921) a sculpté plusieurs bustes de musiciens, ainsi ceux de Beethoven, Chopin ou Wagner. On trouve un buste semblable de Wagner dans les collections de la Philharmonie de Paris.








Photos © Luc-Henri Roger


lundi 29 janvier 2024

Ivan Repušić dirige Aleko et Francesca da Rimini de Rachmaninov. Un bonheur de tous les instants.

La soprano Kristina Mkhitaryan chante Semfira et Francesca

Concert en tous points remarquable au Prinzregententheater de Munich où le maestro Ivan Repušić dirigeait le Chœur de la radio bavaroise et l'Orchestre de la radio de Munich pour une soirée découverte avec au programme deux opéras de Sergueï Rachmaninov, Aleko et Francesca da Rimini, chantés par des solistes tous extrêmement talentueux. La version concert de ces opéras a été donnée dans le cadre des concerts du dimanche du Münchner Rundfunkorchester, qui ont pour ambition de faire connaître et apprécier des opéras moins connus. 

Aleko (Алеко) est le premier des trois opéras achevés de Sergueï Rachmaninov. Le livret russe, adaptation du poème Les Tziganes (Цыга́ны) d'Alexandre Pouchkine datant de 1827, a été écrit par Vladimir Nemirovich-Danchenko. L'opéra fut composé en 1892, —Rachmaninov est alors âgé de 19 ans, — comme travail de fin d'études au Conservatoire de Moscou, où il remporta les plus hautes récompenses des juges examinateurs. Il fut représenté pour la première fois au Bolchoï le 9 mai 1893, où il rencontra un succès des plus prometteurs.

Francesca da Rimini, la dernière des trois œuvres scéniques que Rachmaninov a achevées, a été composée treize années plus tard, soit en 1906. Les deux pièces en un acte reflètent ainsi l'évolution stylistique du compositeur : une comparaison fascinante entre deux drames de la jalousie, qui débouchent chacun sur un double meurtre. Sur le plan musical, Aleko est plutôt traditionnel, d'après un texte de Pouchkine, tandis que Francesca da Rimini, d'après un épisode du cinquième chant de l'Enfer de la Divine Comédie de Dante, se distingue par ses couleurs sombres et ses accents quasi symphoniques. Rachmaninov a composé son opéra sur un livret de Modeste Tchaïkovski, le frère du compositeur, qui a composé un texte ouroborique qui conserve le cadre littéraire de Dante : il commence et se termine en enfer avec les personnages de l'ombre de Virgile et de Dante Alighieri. La relation entre le compositeur et le librettiste connut des moments conflictuels, notamment à propos du duo d'amour, que Rachmaninov aurait souhaité plus long. Il compensa le manque ressenti en composant un passage orchestral de 51 mesures pour illustrer le baiser des amants interdits. Un autre point d'accrochage fut l'absence de paroles du choeur des damnés qu'entendent l'ombre de Virgile et Dante en pénétrant dans le deuxième cercle de l'enfer, le cercle de la luxure. Pour palier ce manque, Rachmaninov composa  un choral de plaintes et de gémissements qui expriment les douleurs atroces des voluptueux, une souffrance dont l'intensité sera ensuite résumée par les deux amants qui chantent le vers célèbre de Dante :  "Non c'è un dolore più grande che ricordarsi del tempo felice cuando si è miseri !" (" Pas de plus grande souffrance que de se souvenir dans la misère des temps heureux ").

Ivan Repušić et l'Orchestre de la radio munichoise rendent avec bonheur les couleurs romantiques russes de ces deux opéras dans lesquels le compositeur a fait la part belle aux parties orchestrales. Si son opéra de jeunesse tient de la tradition avec sa succession de numéros, Francesca da Rimini, que Rachmaninov qualifiera lui-même d'opéra symphonique, est un drame musical psychologique composé comme une symphonie. Dans Aleko, soulignons la beauté de l'introduction avec ses instruments à vents qui évoquent le campement des tsiganes au bord du fleuve, où s'élève le récit nostalgique du vieux gitan abandonné par la femme qu'il aimait, qui l'a laissé seul avec leur fille Semfira. Cette paix un peu triste est interrompue par l'agitation de l'introduction du thème de la jalousie. Une interruption semblable se produit au final lorsque l'arrivée et la violence meurtrière d'Aleko mettent abruptement fin au duo de Semfira et de son jeune amant.

La prestation du choeur par soixante de la radio bavaroise est de toute beauté. Il joue un rôle prépondérant dans les deux opéras. Dans Aleko, le choeur initial des tsiganes campe  l'action et en lui conférant une couleur exotique orientale, — ils célèbrent au bord du fleuve la liberté de leur vie nomade, — puis, au final, le choeur orthodoxe, confronté à la violence meurtrière du protagoniste, le condamne et l'exclut  de la communauté. Dans Francesca et Paolo, au choeur des damnés de l'entame fait pendant le choeur du pardon céleste de l'épilogue.

Le Münchner Rundfunkorchester a réuni de brillants solistes. Le baryton-basse Kostas Smoriginas a créé la sensation avec sa formidable interprétation des rôles d'Aleko et de Lanciolotto. De sa voix puissante qui atteint de ténébreuses profondeurs, il rend admirablement les noirceurs de ces deux personnages ténébreux dévorés de passions brûlantes. Il joint l'expressivité de la physionomie au chant avec une présence scénique incarnée qui dépasse de loin les impératifs d'une version de concert.  Née dans le sud de la Russie, au bord de la mer Noire, la soprano Kristina Mkhitaryan, formée au Théâtre Bolchoï de Moscou, est connue pour l'authenticité de ses interprétations de Violetta ou de Musetta. Sa voix chaleureuse a du volume et une belle ampleur, ce qui correspond aux nécessités de ses deux rôles qui exigent, tout en disposant d'un medium solide, de partir à la conquête des sommets ou de savoir descendre dans de profondes abysses, mais aussi d'exceller dans le pianissimo au moment de la note la plus aigue, de se faire " musicienne du silence ". La chanteuse a de l'ardeur et de la passion, un regard incandescent et un type de beauté méridional pour faire battre le coeur romantique  de ses héroïnes. Elle avait déjà interprété Francesca en 2021 à Baden Baden avec le Berliner Philharmoniker, lors d'un concert où chanta également le ténor Dmitry Golovnin, qui a repris à Munich le rôle de Dante Alighieri. La basse géorgienne Shavleg Armasi (le père de Semfira / l'ombre de Virgile)  impressionne par la beauté de ses couleurs, la chaleur de son timbre et une expressivité nuancée jusque dans le pianissimo. Il dresse un portrait vocal convaincant de ses personnages. Le ténor russe Andrei Danilov chante avec une ferveur lyrique les tourments et l'impatience amoureuse du jeune tsigane et de Paolo. Enfin le petit rôle de la gitane âgée a été confié au talent très prometteur de la mezzo-soprano Natalya Boeva, lauréate en 2018 du premier prix du concours de musique international de l'ARD dans la catégorie chant.

Une très grande soirée qui a de loin dépassé les attentes.

Distribution

ALEKO

Kristina Mkhitaryan Semfira
Natalya Boeva Gitane âgée
Andrei Danilov Jeune gitan
Kostas Smoriginas Aleko
Shavleg Armasi Un vieil homme, père de Semfira

FRANCESCA DA RIMINI

Kristina Mkhitaryan Francesca, épouse de Lanciotto Malatesta
Andrei Danilov Paolo, frère de Lanciotto Malatesta
Dmitry Golovnin Dante Alighieri, écrivain
Kostas Smoriginas Lanciotto Malatesta, fils du régent de Rimini
Shavleg Armasi L'ombre de Virgile

Chœur de la Radio bavaroise
Orchestre de la radio de Munich
Ivan Repušić, direction d'orchestre
Stellario Fagone, préparation  du choeur

vendredi 26 janvier 2024

La parure de mariée de l'impératrice Élisabeth


Photo © Haus der bayerischen Geschichte
(Exposition Les derniers monarques à Ratisbonne en 2022)

La parure de mariée en or de l'impératrice Élisabeth était composée d'une couronne de fleurs en fil d'or pour parer ses cheveux, d'un fermoir de poitrine et de deux peignes (la partie en corne des peignes est visible sur la photo) qui étaient placés derrière les oreilles. Sissi la porta lors de sonmariage le  24 avril 1854 en  l'église des Augustins de Vienne.

Cette  parure a été offerte par le petit-fils de l'impératrice,  le prince Konrad de Bavière à la chapelle de pèlerinage d'Altötting. Le plus jeune fils de Gisela et petit-fils de l'impératrice a souligné que sa mère Gisela a elle aussi porté cette parure lors de son mariage avec Léopold de Bavière. 

Elle peut s'admirer dans la nouvelle chambre du trésor d'Altötting en Bavière (actuellement fermée). 
Renseignements sur le site d'Altötting

jeudi 25 janvier 2024

Munich — Expo Kafka 2024 au musée Villa Stuck

 


À l'occasion du centenaire de la mort de Franz Kafka, le musée VILLA STUCK s'est penché sur l'actualité sans limite de l'écrivain dans une exposition de grande envergure regroupant des artistes contemporains.

"Comme un chien !" dit-il, c'est comme si la honte devait lui survivre. C'est par cette phrase que Franz Kafka termine son roman "Le Procès" et désigne un thème central de son œuvre : la honte. Celle-ci, ainsi que de nombreux autres thèmes liés à l'œuvre de Kafka, ont effectivement survécu à l'écrivain et ont acquis, en tant que "kafkaïen", une autonomie universelle et perpétuelle. Là où règnent la peur, le désespoir, des conditions inquiétantes et claustrophobes, l'étroitesse bureaucratique ainsi que l'abus de pouvoir, un pont imaginaire est souvent jeté vers Kafka. De nombreux artistes, qui sont au cœur de l'exposition, en ont tiré des impulsions importantes.

On peut y voir des œuvres d'art des 20e et 21e siècles qui se réfèrent explicitement ou implicitement à Kafka. Des personnages de récits et de romans de Franz Kafka introduisent les différents thèmes : L'officier de la "Colonie pénitentiaire", Gregor Samsa de la "Métamorphose", Karl Rossmann de "Le disparu", l'arpenteur K. du "Château", l'animal sans nom du "Terrier" et bien sûr Josef K. du "Procès".

L'expo présente des oeuvres des artistes suivants : Ida Applebroog, Louise Bourgeois, Berlinde De Bruyckere, Janet Cardiff and George Bures Miller, David Claerbout, Robert Crumb, Robert Gober, Rodney Graham, Andreas Gursky, Mona Hatoum, Roni Horn, Teresa Hubbard and Alexander Birchler, Tetsuya Ishida, Sebastian Jung, Franz Kafka, Konrad Klapheck, Alfred Kubin, Maria Lassnig, David Zane Mairowitz, Margot Pilz, Paula Rego, Germaine Richier, David Rych, Anri Sala, Heidrun Sandbichler, Thomas Schütte, Chiharu Shiota, Michael Sommer, Via Lewandowsky, Ignacio Uriarte, Maja Vukoje, Jeff Wall, Franz Wanner, Cathy Wilkes.

L'expo peut se visiter jusqu'au 11 février 2024

Source : traduction libre de la présentation du musée VILLA STUCK

Reportage photographique



























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