mardi 30 janvier 2024

La salutation angélique en l'église Saint-Laurent de Nuremberg / Englischer gruß in St. Lorenz Nürnberg





Photos © Luc-Henri Roger

[FR] Le sculpteur de Nuremberg, Veit ou Gui Stoff, exécuta dans le style d'Albert Dürer dont, peut-être, il était l'élève, des ouvrages également fort remarquables, parmi lesquels on cite surtout la Salutation angélique qu'il fit dans l'année 1518 pour l'église de Saint-Laurent de Nuremberg. Devant l'autel et à une élévation suffisante, on voit pendre librement de la voûte, au milieu d'un rosaire de 13 pieds de haut et de 11 pieds de large, les figures en bois peint et doré de la Sainte-Vierge et de l'ange Gabriel, entourés d'autres petits anges. Au-dessus du rosaire, on a représenté Dieu le Père, aussi au milieu d'anges en adoration et porté par un autre ange. Dans le rosaire lui-même, on a placé de petits bas-reliefs ronds qui ont pour sujet les sept joies de Marie, et tout au-dessous se trouve le serpent dont la Vierge doit écraser la tête. Les têtes de ces figures sont un peu rondes, et leurs formes ne sont pas des plus belles, mais elles ont beaucoup de noblesse, et quoique les draperies voltigeantes et découpées offensent les règles de la plastique, cet ouvrage n'en tiendra pas moins un rang très-distingué. La pensée d'avoir suspendu librement en l'air une pareille composition dont tous les contours se détachent nettement est originale, et l'exécution en est très-soignée. Cette sculpture s'étant détachée en 1817, se brisa en mille pièces, mais on parvint à la restaurer très-habilement. (in M. Rigollot, Histoire des arts du dessin,   Dumoulin,  Paris, 1863.)

Englisches Gruss, le Salut angélique, ou même appelé l’Annonciation du Rosaire. Superbe chef-d’œuvre de sculpture gothique allemande exécuté entre 1517 et 1519 par le grand Veit Stoss commandé par le noble Anton Tucher. Il montre les figures de Marie et de l’archange Gabriel au moment de l’Annonciation. Les figures sculptées grandeur nature en bois peint et doré sont inscrites dans un cercle de 372 × 320 cm composé de 55 roses dorées où sont fixés sept médaillons avec les Sept Joies de Marie. À l’intérieur du cercle se trouve une volée d’anges de la musique, suspendus sous un serpent avec de la pomme dans la bouche et dominant toute la scène, au sommet, la Bénédiction du Père. (Wikipedia)

[DE] Das 1517/18 von Veit Stoß (ca. 1447-1533) im Auftrag von Anton II. Tucher (1458-1524) gefertigte Schnitzwerk in der Nürnberger St. Lorenzkirche zeigt die Szene des biblischen Engelsgrußes: In dieser verkündet der Engel Gabriel der Jungfrau Maria, den Sohn Gottes zu gebären. Umrundet ist diese Darstellung von einem Rosenkranz, zumeist musizierenden Engelchen und sieben Medaillons mit Szenen aus dem Leben Christi und Mariens; darüber thront Gott-Vater, auf der unteren Seite befindet sich die Paradiesschlange. Nach Einführung der Reformation in Nürnberg 1525 wurde der Engelsgruß verhüllt. Erst ab dem 19. Jahrhundert wurde das mehrmals restaurierte Kunstwerk wieder offen im Hallenchor der Lorenzkirche gezeigt.(Historisches Lexikon Bayern) 

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