Le 18 février 1853, l'empereur François-Joseph est frappé d'un coup de couteau par Janos Libenyi, un nationaliste hongrois.
Du haut des vieux remparts qui entourent la ville de Vienne, François-Joseph, sanglé dans un uniforme de colonel, observe attentivement les manœuvres militaires qui se déroulent sur le glacis au-delà duquel commencent les faubourgs de la capitale. Depuis son enfance, il aime l'armée, ses parades et ses exercices. Par chance pour lui, un cri de femme retentit derrière lui. Il se retourne et voit un homme armé d'un couteau se ruer sur lui. Il ressent une vive douleur à la nuque. La lame qui aurait pu l'atteindre au dos l'a en effet touché à la nuque, amortie par le col de son manteau (ou, autre version, par son noeud de cravate). Son aide de camp, le comte O'Donell parvient à maîtriser le forcené, l'empêchant de frapper l'empereur une seconde fois. Libenyi voulait venger les victimes des répressions qui se sont abattues sur son pays après la défaite des indépendantistes vaincus par les Autrichiens avec l'aide d'une armée russe. François-Joseph saigne abondamment, mais la blessure est sans gravité. Tandis que les premiers soins lui sont donnés, François-Joseph serre dans sa main une petite miniature qui ne le quitte jamais, qui le représente encore bébé sur les genoux du duc de Reichstadt. Légèrement blessé, il devra toutefois se reposer quelques semaines avant de reprendre ses activités normales, le 12 mars.
Le procès de Libenyi est rapidement expédié. L'assassin est condamné à mort et pendu le 26 février, seulement huit jours après son attentat.
Janos Libenyi, garçon forgeron hongrois Janos Libényi, ancien honved (1) , fils d’un condamné à mort, assaillit l’empereur, le 18 février à midi, près du bastion de Karnten. Le premier coup, porté avec une grande vigueur, fut amorti par le nœud de cravate de François-Joseph. Le boucher viennois Joseph Etenreich et l’aide de camp, le comte O’Donnell, qui accompagnait l’empereur, maîtrisèrent l’agresseur. Libényi fut exécuté le 26 février.
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