Le parc dessiné par Clemens von Zimmermann, vers 1810 |
Le parc
Entre 1804 et 1823, Sckell fut chargé par le roi Max Ier Joseph de transformer l'ensemble baroque du jardin du château de Nymphenburg en un jardin paysager, tout en conservant les parties de l'ensemble situées dans l'axe central.
Les systèmes d'axes et d'allées réguliers et géométriques avec des cours d'eau et des bassins, des quartiers de haies, etc. furent ici remplacés par des éléments d'aménagement de forme naturelle, de grandes prairies avec des ondulations et des collines légères ou prononcées, des lacs, des étangs et des ruisseaux avec des rives et des îles naturellement formées ainsi que des chemins au tracé sinueux. Tous les arbres et arbustes ont été diversement disposés : arbres isolés, groupés, bosquets ou parties de forêt avec des clairières aux bordures en saillie ou en retrait.
Grâce à ce jeu de formes, Sckell créa des paysages différenciés et donc variés, comme par exemple le Blutenburger Durchblick et le Löwental. Le parc du château de Nymphenburg à Munich, important pour l'histoire des jardins, est aujourd'hui classé monument historique et paysage protégé.
Friedrich Ludwig von Sckell, C. v. Zimmermann, vers 1810 (© Münchner Stadtmuseum) |
Friedrich Ludwig von Sckell
Né en 1750 à Weilburg an der Lahn, dans le Land de Hesse, Friedrich Ludwig von Sckell était le plus remarquable des artistes de jardin de son époque. Il est mort à Munich en 1823.
Sckell a contribué à la diffusion dans le sud de l'Allemagne du jardin paysager d'inspiration anglaise, qui s'est implanté sur le continent européen au milieu du 18ème siècle.
Avec le Jardin anglais et le parc du château de Nymphenburg, il a laissé à Munich et aux Munichois deux ouvrages d'art paysager exceptionnels et mondialement connus. Les deux jardins sont placés sous la tutelle de l'État libre de Bavière.
Exposition Sckell
Une petite exposition retrace le travail de Sckell dans le parc de Nymphenburg. À visiter d'avril à la mi octobre entre 9 et 18 heures dans la serre des géraniums (Geranienhaus).
Source du texte : traduit du texte allemand du site du château de Nymphenburg.
Crédit photos © Marco Pohle & Luc-Henri Roger |
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