lundi 6 juin 2022

Exposition Wagner au Deutsches historisches Museum de Berlin

 

jusqu'au 11 septembre 2022

Richard Wagner a marqué son époque de diverses manières : en tant que compositeur et musicien de cour, en tant que révolutionnaire et exilé, en tant qu'homme ruiné et protégé par de riches mécènes et un roi. Le Deutsches Historisches Museum présente Wagner non seulement comme un témoin et un critique des bouleversements politiques et sociaux de son époque, mais surtout comme un artiste et un entrepreneur controversé qui a su intégrer de manière stratégique les sensibilités de la société dans son œuvre.

Richard Wagner a fait partie des critiques de l'expansion de l'industrialisation et du capitalisme. D'un autre côté, son ascension artistique n'aurait pas été possible sans un marché moderne de l'art et de la musique. L'exposition présente Wagner comme un technicien des sentiments qui, dans un monde de plus en plus commercialisé, a placé la signification sociale de l'art et de l'artiste sous un nouveau jour. À cette fin, il a développé des stratégies de marketing dans lesquelles les émotions jouaient un rôle essentiel.

La présentation se concentre sur quatre sentiments qui ont joué un rôle moteur dans les circonstances de l'époque et dans les idées de Wagner : L'aliénation et l'appartenance, l'éros et le dégoût. Ces quatre chapitres examinent comment Wagner a perçu les états émotionnels de la société et comment il y a réagi artistiquement. L'antisémitisme prononcé de Wagner et son nationalisme étaient étroitement liés. L'exposition l'aborde notamment avec l'installation Schwarzalbenreich, créée par le réalisateur Barrie Kosky spécialement pour l'exposition. Un collage sonore, présenté dans l'obscurité d'une "boîte noire", mélange des enregistrements historiques avec des citations antisémites de Wagner traduites en yiddish.
(Traduction du texte de présentation du musée)


© DHM/David von Becker



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La Sylphide dans la version de Pierre Lacotte au Ballet d'État de Bavière — Quatrième partie

Maria Taglioni (1804-84) in  La Sylphide, Souvenir d'Adieu  (6 lithographies d'Alfred-Édouard Chalon, 1845) Nous poursuivons notre e...