dimanche 28 février 2021

Dessin allégorique pour le mariage de la princesse Stéphanie de Belgique avec l'archiduc héritier Rodolphe de Habsbourg


Gravure allégorique représentant l'union de l'empire d'Autriche avec le royaume de Belgique représentés respectivement par la couronne impériale surplombant les armoiries des Habsbourg-Lorraine et le Lion Belgique. La scène céleste, la floraison printanière des branches, les putti, les guirlandes de fleurs et le couple de colombes symbolisent l'amour, la trompette de la renommée surmontée d'une colombe porteuse de laurier sonne une marche nuptiale solennelle et triomphale. En arrière-plan gauche, une figure allégorique féminine présente à bras portant une coupelle de feu. Est-ce le feu de l'amour ?

Cette gravure fut publiée dans un numéro spécial publié par la Neue illustrirte Zeitung viennoise en mai 1881 à l'occasion du mariage de l'archiduc héritier Rodolphe avec la princesse Stéphanie de Belgique. 

La couronne impériale et les armoiries autrichiennes

La couronne impériale surplombe les armoiries des Habsbourg-Lorraine : le lion de gueules armé, lampassé et couronné (Habsbourg), de gueules à la fasce d'argent (Autriche) et d'or à la bande de gueules chargé de trois alérions d'argent (Lorraine)

Le Leo Belgicus


Tel que reconnu par l'article 193 de la Constitution belge, les armes de la Belgique sont représentées par le Lion Belgique avec la devise "L'Union fait la force". Le Lion Belgique, ou Leo Belgicus, est le lion jaune aux griffes et à la langue rouge sur fond noir qui figure comme symbole du Pays.

La symbolique de cet animal remonterait à plusieurs siècles. La première dénomination du Leo Belgicus aurait fait son apparition en 1583, dans un ouvrage de Michel Aitzinger. Dans cette oeuvre figure même une carte qui représentait les territoires des Dix-Sept provinces sous l'aspect du lion. A l'époque, les Dix-Sept provinces des Pays-Bas comprenaient aussi une partie de la Belgique.

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Rodolphe. Les textes de Mayerling.

Les diverses versions du drame de Mayerling sont présentées dans le recueil  Rodolphe. Les textes de Mayerling (BoD, 2020).

Voici le texte de présentation du recueil  (quatrième de couverture):

   Suicide, meurtre ou complot ? Depuis plus de 130 années, le drame de Mayerling fascine et enflamme les imaginations, et a fait couler beaucoup d'encre. C'est un peu de cette encre que nous avons orpaillée ici dans les fleuves de la mémoire : des textes pour la plupart oubliés qui présentent différentes interprétations d'une tragédie sur laquelle, malgré les annonces répétées d'une vérité historique définitive, continue de planer le doute.
   Comment s'est constituée la légende de Mayerling? Les points de vue et les arguments s'affrontent dans ces récits qui relèvent de différents genres littéraires : souvenirs de princesses appartenant au premier cercle impérial, dialogue politique, roman historique, roman d'espionnage, articles de presse, tous ces textes ont contribué à la constitution d'une des grandes énigmes de l'histoire.

Le recueil réunit des récits publiés entre 1889 et 1932 sur le drame de Mayerling, dont voici les dates et les auteurs :

1889 Les articles du Figaro
1899 Princesse Odescalchi
1900 Arthur Savaète
1902 Adolphe Aderer
1905 Henri de Weindel
1910 Jean de Bonnefon
1916 Augustin Marguillier
1917 Henry Ferrare
1921 Princesse Louise de Belgique
1922 Dr Augustin Cabanès
1930 Gabriel Bernard
1932 Princesse Nora Fugger

Le dernier récit, celui de la princesse Fugger, amie de la soeur de Mary Vetsera, est pour la première fois publié en traduction française. Il n'était jusqu'ici accessible qu'en allemand et en traduction anglaise.

Luc-Henri Roger, Rodolphe. Les textes de Mayerling, BoD, 2020. En version papier ou ebook.

Commande en ligne chez l'éditeur, sur des sites comme la Fnac, le Furet du nord, Decitre, Amazon, etc. ou via votre libraire (ISBN 978-2-322-24137-8)

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