mercredi 8 septembre 2021

Un poème élégiaque de Véga à la mémoire de l'impératrice Elisabeth

Et de vains honneurs assouvie,
Elle a trouvé, lasse du bruit,
Qu'après le jour, douce est la nuit,
Comme la mort, après la vie !

Nul pays ne fixa ses pas irrésolus,
Nul paisible vallon, nulle rive bénie, 
Sur un sol étranger, par la douleur bannie, 
Elle rêvait aux jours heureux et révolus.

Elle est morte sans peine, et sans longue agonie : 
" Qui n'a plus le désir de vivre, ne vit plus ", 
Disait-elle, les yeux sur la mer infinie.

Ces quelques vers figurent dans le recueil Le Jardin des Hespérides que Véga publia en 1903 chez Lemerre à Paris. Véga est le nom de plume de Marguerite Alice de Wegmann (1863-1950). Comme l'impératrice, elle aimait la poésie de Henri Heine comme en témoigne sa monographie Henri Heine, peint par lui-même et par les autres.


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