mardi 13 septembre 2022

Kaiserin Elisabeth in Florenz — 22. Oktober >>> 04. November 1890 / L'impératrice Elisabeth à Florence en octobre-novembre 1890


[DE] Österreichische Presseabschnitte

Neues Wiener Tagblatt, 25. Oktober 1890

Wien, 25. Oktober. * (Kaiserin Elisabeth in Florenz.) Man telegraphirt uns ans Florenz: „Kaiserin Elisabeth ist hier im strengsten Inkognito, nur von einer Hofdame und zwei Dienern begleitet, eingetroffen und im „Hotel de la Ville" abgestiegen, wo sie von Livorno aus einige Zimmer telegraphisch bestellt hatte. Die Kaiserin fuhr in einem ge­wöhnlichen Fiaker vor dem Hotel vor, wo sie von dessen Besitzer begrüßt wurde. Die hohe Frau begann gleich nach ihrer Ankunft hier die Galerien und die Museen zu be sichtigen. Die Gattin eines hiesigen Aristokraten schickte ein Blumenbouquet ins Hotel."

Wiener Salonblatt, 26. Oktober 1890

Ihre Majestät die Kaiserin ist vorigen Sonntag Abends in Mentone angekommen. Ihre Majestät übernachtete in Mentone und begab sich zurück nach San Remo, wo Ihre Majestät den Samstag zubrachte. Ihre Majestät stattete dem Herrn Erzherzog Ludwig Salvator einen Besuch ab und begab sich um 6 Uhr Abends wieder an Bord der Yacht „Chazalie", um daselbst zu übernachten. Die Yacht „Chazalie" ist Dienstag in Livorno eingetroffen. Von dort hat sich Ihre Majestät nach Florenz begeben.

Wiener Zeitung, 30. Oktober 1890

Florenz, 29. October. Die „Nazione" ist zu der Erklärung ermächtigt, daß die Nachricht, als beabsich­igte Ihre Majestät die Kaiserin von Oesterreich sich nach Rom zu begeben und dem Papste einen Besuch abzustatten, vollkommen unbegründet sei.

Neues Wiener Tagblatt, 3.November 1890

Florenz, 2. November. Kaiserin Elisabeth besuchte den Palazzo Vecchio und besichtigte ihn auf das ein­gehendste; namentlich verweilte die Kaiserin lange in den historischen Appartements des Papstes Leo X. und der Eleonore von Toledo. Da der Besuch Abends stattfand, gaben zehn Fackelträger der Kaiserin das Geleite.

Wien, 3. November. (Reise der Kaiserin.) Man telegraphirt uns aus Florenz: Kaiserin Elisabeth besuchte Fiesole, Settignano und Sansalvi, die dortigen Kunstwerke lange bewundernd. Für den 31. v. M., Abends, hatte die Kaiserin Logen im Theater Pagliano bestellt, doch unterblieb der Theaterbesuch, da die Zeitungen denselben früher angekündigt hatten.

Neues Wiener Tagblatt, 8. November 1890

Wien, 8. November. (Kaiserin Elisabeth in Florenz.) Ueber den Aufenthalt unserer Kaiserin in Florenz wird uns von dort berichtet: „Die hohe Reisende hatte im „Hotel de la Ville" an dem Lungarno eine aus 14 Piècen bestehende Zimmerflucht bestellt und die Absicht geäußert, hier längere Zeit zu verweilen, unter der Bedingung jedoch, daß ihr Inkognito in der strengsten Weise respektirt werde. Die hohe Frau benützte ihren Aufenthalt in Florenz nicht nur, um die Sehenswürdigkeiten der Stadt zu besichtigen, sondern auch, um in der herrlichen Umgebung längere Fußpartien zu unternehmen. So verfügte sie sich am Allerheiligentage in Begleitung ihrer Kammerfrau Frau Meißel nach Marignolle und von dort nach der Certosa, was einen Marsch von ungefähr zehn bis zwölf Kilometern bedeutet; das schlechte Wetter hinderte diese Fußpartien durchaus nicht und man konnte die hohe Reisende häufig unter dem Schutze eines Schirmes in der Campagna von Florenz in strö­mendem Regen begegnen. Die Stadtbehörde hatte es sich durchaus nicht nehmen lassen wollen, zwei Gardisten zu beauftragen, darüber zu wachen, daß die Kaiserin nicht belästigt werde, und der Einspruch, den der Obersthofmeister Graf Nopcsa gegen die Ehrenwache erhob, wurde mit dem Hinweis aus die schwere Verantwortung erwidert, welche die Behörden treffen würde, wenn der Kaiserin die geringste Unannehmlichkeit passirte. Auch hatten die Gardisten Befehl, sich ihres Auftrages in der diskretesten Weise zu entledigen — und das kam ihnen bei dem raschen Tempo der Spazier­gänge mitunter beschwerlich. Die Kaiserin pflegte auch die engen, historisch merkwürdigen Straßen der alten Medicäerstadt zu durchwandern und öfter betrat sie einen unansehn­lichen Laden, um irgend einen Gegenstand, der ihr gefallen hatte, zu erstehen. Auf einem dieser Spaziergänge fühlte die Kaiserin das Bedürfniß, eine Erfrischung zu sich zu nehmen und ließ sich nebst ihrer Begleiterin in einer Konditorei einen landesüblichen „Granat" reichen. Sie fand an diesem solchen Geschmack, daß Frau Meißel sich die Adresse der Konditorei notirte und am nächsten Tage eine nicht unerhebliche Portion dieses Eispräparates holen ließ. Sümmtliche an die „Kaiserin von Oesterreich" adressirten Briese wurden der Post zurückgestellt und hat sich ein ziemlich ansehnlicher Stoß dieser „unbestellbaren" Episteln angehäuft.

Mährisches Tagblatt, 8. November 1890

(Kaiserin Elisabeth.) Während ihres Auf­enthaltes in Florenz, so erzählt die dortige „Nazione", machte Kaiserin Elisabeth auch Aus­flüge in die Umgegend der Stadt. Eines Tages kam sie mit ihrer Begleiterin an einer Villa vorbei, da warf sich ihr ein Mann zu Füßen und bat sie ihr die Hand küssen zu dürfen. Er erzählte dann, daß er vor Jahren im Dienste des Erzherzogs Rudolf gestanden sei. Die Kaiserin reichte dem Manne die Hand zum Kusse und entfernte sich dann stillschweigend. In ihren Augen glänzten Thränen.

[FR] Coupures de presse autrichiennes (traduction)

Neues Wiener Tagblatt, 25 octobre 1890

Vienne, le 25 octobre. (L'impératrice Elisabeth à Florence.) On nous télégraphie à Florence : "L'impératrice Elisabeth est arrivée ici dans le plus strict incognito, accompagnée seulement d'une dame d'honneur et de deux serviteurs, et est descendue à l'"Hôtel de la Ville", où elle avait télégraphiquement commandé quelques chambres depuis Livourne. L'impératrice arriva devant l'hôtel dans un fiacre ordinaire, où elle fut accueillie par le propriétaire. Dès son arrivée, la souveraine a commencé à visiter les galeries et les musées. L'épouse d'un aristocrate local a envoyé un bouquet de fleurs à l'hôtel".

Wiener Salonblatt, 26 octobre 1890

Sa Majesté l'impératrice est arrivée dimanche soir dernier à Menton. Sa Majesté a passé la nuit à Menton et est retournée à San Remo, où Sa Majesté a passé la journée de samedi. Sa Majesté a rendu visite à l'archiduc Louis Salvator et est retournée à bord du yacht "Chazalie" à 6 heures du soir pour y passer la nuit. Le yacht "Chazalie" est arrivé mardi à Livourne. De là, Sa Majesté s'est rendue à Florence.

Wiener Zeitung, 30 octobre 1890

Florence, le 29 octobre. La "Nazione" est autorisée à déclarer que la nouvelle selon laquelle Sa Majesté l'Impératrice d'Autriche aurait l'intention de se rendre à Rome pour rendre visite au Pape, est totalement infondée.

Neues Wiener Tagblatt, 3 novembre 1890

Florence, le 2 novembre. L'impératrice Elisabeth s'est rendue au Palazzo Vecchio et l'a visité de la manière la plus approfondie ; l'impératrice s'est notamment attardée longuement dans les appartements historiques du pape Léon X et d'Eléonore de Tolède. Comme la visite avait lieu le soir, dix porteurs de torches ont accompagné l'impératrice.

Vienne, le 3 novembre. (Voyage de l'impératrice) On nous télégraphie de Florence : l'impératrice Elisabeth a visité Fiesole, Settignano et Sansalvi, en admirant longuement les œuvres d'art qui s'y trouvent. L'impératrice avait commandé des loges au théâtre Pagliano pour le 31 mars au soir, mais la visite au théâtre n'a pas eu lieu, car les journaux l'avaient annoncée plus tôt.

Neues Wiener Tagblatt, 8 novembre 1890

Vienne, le 8 novembre. (L'impératrice Elisabeth à Florence.) On nous rapporte de là le séjour de notre impératrice à Florence : "La haute voyageuse avait commandé à l'"Hôtel de la Ville", sur le Lungarno, une suite de 14 chambres et exprimé l'intention d'y séjourner longtemps, à condition toutefois que son incognito soit respecté de la manière la plus stricte. La haute dame profita de son séjour à Florence non seulement pour visiter les curiosités de la ville, mais aussi pour faire de longues promenades à pied dans les magnifiques environs. Ainsi, le jour de la Toussaint, elle s'est rendue à Marignolle [sans doute pour y visiter la villa médicénenne, ndlr] en compagnie de sa femme de chambre, Mme Meißel, et de là à la Certosa, ce qui représente une marche d'environ dix à douze kilomètres ; le mauvais temps n'a pas empêché ces promenades à pied et l'on a souvent pu rencontrer la souveraine dans la campagne florentine sous une pluie battante, protégée par un parapluie. Les autorités de la ville n'avaient pas voulu se priver de charger deux gardes de veiller à ce que l'impératrice ne soit pas importunée, et l'objection que le colonel-major, le comte Nopcsa, avait opposée à cette garde d'honneur il avait été balayée par l'évocation de la grave responsabilité qui incomberait aux autorités si le moindre désagrément était causé à l'impératrice. Les gardes avaient également reçu l'ordre de s'acquitter de leur mission de la manière la plus discrète possible, ce qui leur était parfois pénible vu le rythme effréné des promenades. L'impératrice avait également l'habitude d'arpenter les rues étroites et historiquement étranges de l'ancienne cité médicale et il lui arrivait souvent d'entrer dans une boutique peu reluisante pour y acheter un objet qui lui plaisait. Au cours d'une de ces promenades, l'impératrice éprouva le besoin de se rafraîchir et se fit servir, avec sa compagne, un "grenat" [sans doute du jus de grenat] du pays dans une pâtisserie. Elle y prit un tel goût que Mme Meißel nota l'adresse de la pâtisserie et fit venir le lendemain une portion non négligeable de cette préparation glacée. Toutes les lettres adressées à "l'impératrice d'Autriche" ont été renvoyées à la poste et une quantité assez importante de ces épîtres "non commandées" s'est accumulée.

Mährisches Tagblatt, 8 novembre 1890

(L'impératrice Elisabeth.) Pendant son séjour à Florence, raconte la "Nazione" locale, l'impératrice Elisabeth fit également des excursions dans les environs de la ville. Un jour, alors qu'elle passait devant une villa avec sa compagne, un homme se jeta à ses pieds et lui demanda la permission de lui baiser la main. Il lui raconta alors qu'il avait été au service de l'archiduc Rodolphe des années auparavant. L'impératrice tendit la main à l'homme pour qu'il la baise, puis s'éloigna en silence. Des larmes brillaient dans ses yeux.

Le yacht Chazalie

Le yacht Chazalie duquel Sissi a débarqué à Livourne

Vues et alentours de l'hôtel

La place Ognisanti avec sa fameuse église. 
L'hôtel de la ville (aujourd'hui Westin Excelsior) est à droite de la photo.

Le lungarno avec l'hôtel de la ville

L'hôtel est situé non loin du Ponte Vecchio


La rive opposée vue de la rive de l'hôtel de Sissi

L'église San Frediano, sur la rive face à l'hôtel




Le palazzo vecchio sur la piazza de la Signoria

La chartreuse de Florence (Certosa de Galuzzo dite aussi Certosa di Firenze) 
où l'impératrice s'est rendue à pied (5,6 kms aller)





















Photos de Florence © Luc-Henri Roger

Carte postale de l'hôtel devenu Excelsior Hôtel de la ville 
au début du 20ème siècle



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