mardi 7 novembre 2023

Un nouveau musée Caruso au Palais royal de Naples

 

 © affiche du site du musée

Le Musée Caruso qui s'est récemment ouvert dans une salle du Palais royal de Naples (Palazzo reale) vient à point nommé célébrer les 150 ans de sa naissance — il est né le 25 février 1873 à Naples — et rendre hommage à son incroyable talent.

Le Musée Caruso est le premier musée national dédié à Enrico Caruso, l'un des plus grands ténors de tous les temps. Un seul grand espace, la salle monumentale Dorica, accueille non seulement une exposition de souvenirs mais aussi un espace de découverte avec des animations 3D, des plateformes multimédias, des stations et des installations musicales et cinématographiques.

Le musée permanent propose un voyage global autour de la personne de Caruso, — la première grande figure médiatique moderne,— et sur sa contribution fondamentale à la création d'un réseau plus large d'artistes italiens qui ont écrit des pages fondamentales dans l'histoire du développement de l'industrie de l'art, ainsi que les disciplines artistiques dans lesquelles ils se sont engagés. Le musée souligne les apports de Caruso à l'Italie et à la culture napolitaine. On dit à Naples que  Caruso, fut  " le plus grand chanteur qui ait jamais existé ".  

Cet espace muséal a été rendu possible grâce aux apports d'un donateur spécial, Luciano Pituello, qui, avec son Association du Musée Enrico Caruso, Centro Studi Carusiani de Milan, a consacré toute sa vie à collectionner des reliques et des gravures originales et  a décidé de faire don de la plupart de ses trésors : costumes, disques, gramophones d'époque, partitions originales avec des signatures autographes de l'artiste, aquarelles colorées, auxquels s'ajoutent encore une série de caricatures célèbres dédiées aux grands de la musique, de Toscanini à Verdi.

Le musée travaille en collaboration étroite avec la municipalité de Lastra a Signa, où se trouve le musée Caruso de la Villa Bellosguardo (qui fut la résidence italienne de Caruso), qui a permis le prêt de nombreuses pièces.

Texte en italien sur le site du musée.












Photos © Luc-Henri Roger


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La Sylphide dans la version de Pierre Lacotte au Ballet d'État de Bavière — Quatrième partie

Maria Taglioni (1804-84) in  La Sylphide, Souvenir d'Adieu  (6 lithographies d'Alfred-Édouard Chalon, 1845) Nous poursuivons notre e...