En dvd sous le titre Kronprinz Rudolf - Sissis einziger Sohn Existe en dvd en langue française sous le titre Prince Rodolphe, l'hériter de Sissi Cette grande production européenne, créée à l'automne 2005, décrit le destin tragique de l'héritier du trône d'Autriche, retrouvé mort le 30 janvier 1889 avec sa maîtresse Mary Vetsera dans le pavillon de chasse de Mayerling. Les circonstances exactes de ce crime restent en partie inexpliquées à ce jour. Ce film de Robert Dornhelm vient d'être mis en ligne sur la médiathèque de la chaîne publique allemand 3sat. Elle est accessible jusqu'au 30 avril 2023, seulement en langue allemande. Pour voir la première partie, cliquer ici : https://www.3sat.de/film/fernsehfilm/kronprinz-rudolf-1-der-rebell-100.html Pour visionner la seconde partie, cliquer ici : https://www.3sat.de/film/fernsehfilm/kronprinz-rudolf-2-mayerling-100.html Texte de présentation de la seconde partie par 3sat (traduction) En automne 1888, l'héritier du trône autrichien Rudolf (Max von Thun) se trouve à la croisée des chemins de sa vie. Sous l'influence du premier ministre, le comte Taaffe (Christian Clavier), et de l'Église catholique, l'empereur (Klaus Maria Brandauer) mène l'empire austro-hongrois de plus en plus près de la désintégration, prévisible pour Rudolf. L'empire allemand, dirigé par le jeune empereur Guillaume II (Robert Stadlober), autrefois l'ami moqué de Rudolf et désormais son ennemi personnel, aspire de plus en plus violemment à la domination de l'Europe. Le prince héritier, qui refuse les offres répétées des nationalistes hongrois de se faire couronner à Budapest, cherche en vain à se rapprocher de son père. Il voit toujours dans l'empereur bien-aimé et mal conseillé le modèle d'un bon monarque. Son cousin, l'archiduc Johann (Fritz Karl), le pousse à prendre parti contre son père. Le refus de Rudolf est véhément, bien que sa mère, l'impératrice Sisi (Sandra Ceccarelli), lui demande également de "réfléchir" à la Hongrie. Son mariage avec Stéphanie (Daniela Golpashin) s'est depuis longtemps transformé en un calvaire de conflits et de reproches récurrents. La santé de Rudolf est atteinte. Son activité politique secrète et son engagement dans l'armée dépassent ses forces physiques. Les "médicaments" préférés de Rudolf sont la morphine et l'alcool. Son seul véritable ami est l'ancienne prostituée Mizzi Kaspar (Birgit Minichmayr), à qui il a acheté une maison bourgeoise dans laquelle il passe son maigre temps libre. La cousine de Rudolf, Marie Larisch (Julia Cencig), organise une première visite nocturne de Mary Vetsera (Vittoria Puccini) à la Hofburg. Une fascination mutuelle naît entre le prince héritier et la baronne, qui ne débouche que tardivement et à l'instigation de Mary sur une liaison amoureuse. Rudolf et Mary se retrouvent de plus en plus dans un monde où les sentiments et la passion s'opposent à l'existence publique de Rudolf. Source : ORF/MR Film/Petro Domenigg. L'activité littéraire secrète du Kronprinz conduit son éditeur Moritz Szeps (Joachim Król) en prison. Dans la rue, des nationalistes antisémites dirigés par leur chef Schönerer (Georges Kern) réclament le rattachement de l'Autriche à l'Empire allemand. Rudolf cherche à gagner l'estime de l'empereur avec son "Kronprinzenwerk" (son oeuvre de prince héritier), une présentation scientifique complète de l'Autriche-Hongrie. Lorsque François-Joseph doute devant témoins de la capacité de Rudolf à rédiger une telle œuvre, Rudolf est assailli par ses premières pensées suicidaires. Inquiète pour lui, Mizzi Kaspar se rend chez le commissaire de police Kraus (Heribert Sasse) qui, à son tour, informe le Premier ministre Taaffe des intentions suicidaires du prince héritier. Celui-ci s'abstient délibérément de tout rapport à l'empereur. Le problème que Rudolf représente pour lui pourrait se résoudre de lui-même. Par l'intermédiaire de Szeps, Rudolf rencontre secrètement le chef de l'opposition française Clemenceau (Michael König). S'il remporte les prochaines élections en France, l'Autriche-Hongrie pourrait se rapprocher de la France au détriment de l'Allemagne. La condition est que Rudolf se rapproche du pouvoir, qu'il gagne son père à ses projets - ou qu'il s'oppose à lui. Hélène Vetsera (Alexandra Vandernoot) apprend la liaison de sa fille Mary avec Rudolf, avec qui elle a elle-même eu une liaison des années auparavant. Elle emmène immédiatement Mary en Angleterre. Mary accepte d'épouser le prince Braganza (Gabriel Barylli) pour pouvoir revenir, en réalité pour revoir Rudolf. Rudolf rassemble enfin son courage pour une discussion avec son père. À la surprise générale, François-Joseph lui annonce qu'il ne montera jamais sur le trône, qu'il n'est pas digne de lui succéder. Peu après, Taaffe fait savoir au prince héritier dévasté qu'il connaît son pseudonyme "Julius Felix" et qu'il a entre les mains suffisamment de matériel pour un procès pour haute trahison à son encontre. Rodolphe voit sa seule issue dans l'approbation des projets subversifs de Johann. Si les élections en France amènent Clemenceau au pouvoir et si le Parlement hongrois approuve une armée hongroise indépendante, ils se déchaîneront. Rudolf attendra la décision le 28 janvier 1889 au pavillon de chasse impérial de Mayerling. Mary insiste pour que Rudolf l'emmène à Mayerling, une dernière fois avant son mariage avec Braganza. Lorsque les projets politiques de Rudolf échouent, elle refuse de le quitter. Ensemble, ils vont à la mort. Distribution : Avec Max von Thun (Rudolf), Vittoria Puccini (Mary Vetsera), Klaus Maria Brandauer (Franz-Joseph), Sandra Ceccarelli (Sisi), Birgit Minichmayr (Mizzi), Christian Clavier (Taffee), Julia Jentsch (Sarah), Omar Sharif (Canon), Julia Cencig (Larisch), Daniela Golpashin (Stephanie), Fritz Karl (Johann), Karl Markovics (Bombelles), Gabriel Barylli (Braganza), Wolfgang Böck (Bratfisch), Nikolaus Paryla (Loschek), Joachim Król (Szeps), etc. a. Scénario : Klaus Lintschinger et Didier Decoin Réalisation : Robert Dornhelm * * * Pour découvrir les différentes versions du drame de Mayerling, je vous invite à lire le recueil de textes que j'ai publié dans : Rodolphe. Les textes de Mayerling (BoD, 2020). Suicide, meurtre ou complot ? Depuis plus de 130 années, le drame de Mayerling fascine et enflamme les imaginations, et a fait couler beaucoup d'encre. C'est un peu de cette encre que nous avons orpaillée ici dans les fleuves de la mémoire : des textes pour la plupart oubliés qui présentent différentes interprétations d'une tragédie sur laquelle, malgré les annonces répétées d'une vérité historique définitive, continue de planer le doute. Comment s'est constituée la légende de Mayerling? Les points de vue et les arguments s'affrontent dans ces récits qui relèvent de différents genres littéraires : souvenirs de princesses appartenant au premier cercle impérial, dialogue politique, roman historique, roman d'espionnage, articles de presse, tous ces textes ont contribué à la constitution d'une des grandes énigmes de l'histoire. Le recueil réunit des récits publiés entre 1889 et 1932 sur le drame de Mayerling, dont voici les dates et les auteurs : 1889 Les articles du Figaro 1899 Princesse Odescalchi 1900 Arthur Savaète 1902 Adolphe Aderer 1905 Henri de Weindel 1910 Jean de Bonnefon 1916 Augustin Marguillier 1917 Henry Ferrare 1921 Princesse Louise de Belgique 1922 Dr Augustin Cabanès 1930 Gabriel Bernard 1932 Princesse Nora Fugger Le dernier récit, celui de la princesse Fugger, amie de la soeur de Mary Vetsera, est pour la première fois publié en traduction française. Il n'était jusqu'ici accessible qu'en allemand et en traduction anglaise. Luc-Henri Roger, Rodolphe. Les textes de Mayerling, BoD, 2020. En version papier ou ebook. Commande en ligne chez l'éditeur, sur des sites comme la Fnac, le Furet du nord, Decitre, Amazon, etc. ou via votre libraire (ISBN 978-2-322-24137-8) In Deutschland : Amazon.de, Hugendubel (Portofrei), usw. |
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