samedi 31 décembre 2022
Un lararium pompéien à l'exposition munichoise Neues Licht aus Pompeji
Surréalité ! La présentation de nouvelles réalités. La collection Klewan au Musée Sigmund Freud de Vienne.
Meret Oppenheim, Giacomettis Ohr, 1933–1977 © Bildrecht, Wien 2022 |
jeudi 29 décembre 2022
Expo Neues Licht aus Pompeji à la Königsplatz — 19 photos de Marco Pohle
Photos de l'exposition. Les photos de Marco Pohle
" Avant de chercher l'homme, on doit avoir trouvé la lanterne. "
Nietzsche
L'arbore di Diana de Martín y Soler au Kammeroper du MusikTheater an der Wien
« C'est ainsi qu'entre le vin de Tokay, le tabac de Séville, la sonnette sur ma table et la belle Allemande semblable à la plus jeune des muses, j'écrivis la première nuit pour Mozart les deux premières scènes de Don Juan, deux actes de L'Arbre de Diane, et plus de la moitié du premier acte de Tarar, titre que je changeai en celui d'Assur. Dans la matinée, je portai ce travail à mes trois compositeurs, qui n'en pouvaient croire leurs yeux. En soixante-trois jours, Don Juan et L'Arbre de Diane étaient terminés, et j'avais composé plus des deux tiers de l'opéra d'Assur. L'Arbre de Diane fut représenté le premier : il reçut un accueil égal à celui de La Cosa rara. » *
Mise en scène et costumes Rafael R. Villalobos
Décors Emanuele Sinisi
Lumières Franz Tscheck
Dramaturgie Kai Weßler
Diana Verónica Cangemi
Amor Maayan Licht
Britomarte Jerilyn Chou
Clizia Arielle Jeon
Cloé Bernarda Klinar
Silvio Gyula Rab
Endimione Jan Petryka
Doristo Christoph Filler
Bach Consort Vienne
mardi 27 décembre 2022
Un Rosenkavalier viennois avec une distribution luxueuse pour les fêtes de fin d'année
Sophie Vera-Lotte Boecker et Kate Lindsey |
Le Rosenkavalier de l'Opéra d'État de Vienne dans la mise en scène d'Otto Schenk, les décors de Rudolf Heinrich et les costumes d'Erni Kniepert fut pour la première fois représenté en 1968 et va bientôt connaître sa quatre centième représentation. Cette mise en scène qu'on n'a plus à présenter a surtout l'avantage d'être efficace et de coller au livret, elle séduit par son côté nostalgique et a cet aspect confortable des choses bien connues. On retrouve donc avec plaisir le luxe de la somptueuse chambre rococo olivâtre et marron glacé de la maréchale avec son lit à baldaquin de velours vert, son mobilier dix-huitième et son magnifique plafond en coquille, le palais Faninal plus pompeux avec ses grands escaliers et ses balustrades que décorent des putti bien dodus, et la sombre atmosphère de l'auberge misérable en sous-sol dans laquelle la fausse Mariandel donne rendez-vous au baron Ochs pour le confondre. On vient pour la musique de Strauss, pour l'orchestre et les interprètes, la distribution est aussi luxueuse que le décor et l'orchestre qui en 2019 fêtait la millième représentation viennoise du Chevalier à la Rose déploie les ors ciselés de la somptueuse musique de Strauss sous la direction précise, différenciée et toute en puissance de Philippe Jordan, dont on se souviendra qu'il avait donné en 2020 une nouvelle étude musicale de l'oeuvre, dont il fait briller les couleurs sans donner dans l'emphase.
La distribution a connu un changement de dernière minute pour le petit rôle du chanteur italien que devait interpréter rien moins que Juan Diego Flórez présent à Vienne pour la Fille du Régiment et qui la veille avait assuré le rôle de Tonio alors qu'il était déjà souffrant. Il a été magnifiquement remplacé par le jeune ténor Angel Romero, surtout actif sur les scènes américaines. Une voix dorée pour quatre minutes magiques.
La Maréchale — Krassimira Stoyanova |
Krassimira Stoyanova a dévoilé avec une science musicale accomplie la palette complexe des sentiments et des émotions de la Maréchale, une femme souveraine et magnanime qui domine sa souffrance en l'adoucissant avec une légèreté toute viennoise. Günther Groissböck donne une composition intéressante du baron Ochs, moins vulgaire et caricaturale que celle qu'on en présente d'habitude. On est loin des Ochs énormes et ventripotents : Groissböck lui prête sa carrure athlétique pour en faire un prédateur incorrigible à la lubricité hypersexuée auquel le frêle Octavian parviendra à tendre un piège efficace. Son intéressante interprétation lyrique qui donne davantage dans la nuance que dans l'effet facile apporte une nouvelle dimension au personnage. Ces deux chanteurs avaient déjà interprété leurs rôles de concert dans la production salzbourgeoise de 2014. Adrian Eröd, dont on a pu apprécier la veille l'excellent Sulpice, donne un Faninal convaincant. Le rôle titre du chevalier à la rose est interprété par Kate Lindsey qui avait déjà chanté Octavian à Glyndebourne en 2018. Son premier acte est un peu décevant, fort léger, parfois noyé par l'orchestre et forcé face à la puissance vocale de Krassimira Stoyanova. Kate Lindsey gagne ensuite en assurance et séduit par la fraîcheur de son interprétation. Membre de la troupe de l'opéra, Vera-Lotte Boecker, que le magazine Opernwelt a consacrée comme chanteuse de l'année 2022 et qui a reçu cette même année le prix autrichien de la musique dans la catégorie jeunes chanteurs, séduit d'emblée par son caractère juvénile, la puissance et la clarté de sa voix bien projetée, l'extrême qualité de son élocution et un remarquable jeu de scène. Une soirée passionnante et remplie d'émotions musicales, avec un final d'anthologie.
Baron Ochs auf Lerchenau — Günther Groissböck |
Distribution de la représentation du 26 décembre 2022
Direction musicale Philippe JordanMise en scène Otto Schenk
Décors Rudolf Heinrich
Costumes Erni Kniepert
La maréchale Krassimira Stoyanova
Baron Ochs auf Lerchenau Günther Groissböck
Octavian Kate Lindsey
Seigneur de Faninal Adrian Eröd
Sophie Vera-Lotte Boecker
Un chanteur Angel Romero
Leitmetzerin Régine Hangler
Valzacchi Thomas Ebenstein
Annina Monika Bohinec
Commissaire de police Wolfgang Bankl
Concierge chez Faninal Hiroshi Amako
Notaire Marcus Pelz
Modiste Miriam Kutrowatz
Hôte Daniel Jenz
Crédit photographique © Wiener Staatsoper / Michael Pöhn
lundi 26 décembre 2022
Michele Spotti fait sa Joyeuse Entrée à l'Opéra de Vienne dans la Fille du Régiment
Adrian Eröd (Sulpice) et le choeur |
Mise en scène et costumes Laurent Pelly
Scène Chantal Thomas
Lumière Joël Adam
Chorégraphie Laura Scozzi
Version dialoguée Agathe Mélinand
Marie, jeune marquise Pretty Yende
Tonio, jeune paysan Juan Diego Flórez
Marquise de Berkenfield Stéphanie Houtzeel
Sulpice, sergent Adrian Eröd
Duchesse de Crakentorp Marianne Nentwich
Hortensius Marcus Pelz
dimanche 25 décembre 2022
La Sylphide dans la version de Pierre Lacotte au Ballet d'État de Bavière — Quatrième partie
Maria Taglioni (1804-84) in La Sylphide, Souvenir d'Adieu (6 lithographies d'Alfred-Édouard Chalon, 1845) Nous poursuivons notre e...
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