En septembre 1891, l'Opéra de Paris montait Lohengrin. Voici quelques citations (vraies ou fausses ?) publiées dans l'hebdomadaire Beautés de Paris. Je les retranscris en feuilleton, comme les oeufs (pourris), par douzaine, de manière à laisser à l'aimable lecteur/trice le temps de les savourer et aux spécialistes celui de démêler le vrai du faux. Mais sans doute le chroniqueur du magazine s'est-il livré à un exercice du type de la tirade du nez de Cyrano...
Première douzaine
Je soigne tout, excepté les maladies wagnériennes.
Dr Fournier.
Ah ! oui, Vagner (Léon), l’éditeur de la musique décadente. En voilà un que j’attends au centième mille. Emile Zola.
L’eau est un élément fluide qui, dans certaines conditions atmosphériques, se globalise eu perles qu’on a appelées l’eau en grains...
Janssen
Ce qui donne aussitôt lieu à une grêle...d’applaudissements.
Catulle Mendès.
Ou éclate en vapeurs nauséabondes.
Rimmel.
J’exige de la tenue avant tout. Par exception, pendant toute la série des représentations Wagner, il sera défendu de pénétrer à l’Opéra en sifflet.
Pedro Gailhard.
Voulez-vous que je vous dise ? C’est tout simplement le chant du cygne de la vraie musique.
Gounod.
Voilà le génie installé sur le pinacle de l’Opéra, soit ; mais c’est moi qui garderai l'esprit d’escalier. Ch. Garnier.
Tâche seulement qu’on ne t’en crève pas les tympans !
Gavroche.
Forain.
Comment! On se plaint qu’il n’y ait pas de balai dans Lohengrin! Eh bien, et nous ?
Comment! On se plaint qu’il n’y ait pas de balai dans Lohengrin! Eh bien, et nous ?
Chœur de sergots. [policier ou soldat portant le grade de sergent]
V’là le commerce qui r’prend !
V’là le commerce qui r’prend !
Léon.
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